Qu’il soit en cuir ou en caoutchouc, et même en acier inoxydable, un bracelet s’use, se salit, et parfois s’abîme. Il frotte sur un coin de table, sur le clavier de l’ordinateur, quand vous faites la vaisselle ou ratissez les feuilles, mais à un rythme différent en fonction de la matière.
En fonction également de la transpiration propre à chacun, de son acidité, de la température également (dans les pays tropicaux, éviter les cuirs, ils s’abiment beaucoup trop vite). Des tâches peuvent apparaître, des rayures également. Conseil, ne pas porter son bracelet en cuir tous les jours, pour laisser l’humidité s’évaporer.
Lorsque le bracelet est précieux (crocodile, galuchat…), qu’il est mat ou particulièrement fragile, il n’y a rien à faire, juste passer un chiffon humide doux puis sécher. Si le bracelet est en cuir lisse, la même opération peut être réalisée avec un peu de savon de Marseille, vite essuyé avec une éponge bien essorée. Un coton ou un mouchoir avec une noisette de crème démaquillante permet ensuite de bien nourrir le cuir.
Si votre bracelet laisse apparaître des tâches de gras, la meilleure solution est la terre de Sommières que vous pouvez saupoudrer sur le cuir pendant quelques heures, avant de frotter avec un chiffon bien sec.
Si votre bracelet est vraiment très sale, un peu de vinaigre blanc peut aider à lui rendre bonne allure. Il faut ensuite passer une éponge humide, puis faire sécher (pas sur un radiateur !), cirer avec un cirage incolore et lustrer avec un chiffon de laine.
Le procédé est identique si votre bracelet sent mauvais ou s’il a perdu son éclat.
A côté, l’entretien d’un bracelet métallique ou caoutchouc peut paraître bien plus simple : souvent un coup de brosse (une brosse à dents par exemple), tendre, humidifiée, et un peu de savon de Marseille font l’affaire. Il suffit ensuite de sécher avec un chiffon sec et doux.
Souvent, avec ces matières, changer juste un maillon ou même un bracelet soi-même, est tentant. C’est rapide, et ça évite de se déplacer. Nous vous le déconseillons. De nombreuses marques vous excluront de leurs garanties si vous réalisez ces opérations vous-mêmes. Sans compter que vous risquez d’altérer certaines pièces, ou de forcer un maillon ou une corne et de saboter votre propre montre. Votre horloger sera le meilleur conseil pour cela, n’hésitez pas à solliciter son expertise. Conservez surtout précieusement les outils, maillons supplémentaires et notices fournies avec l’écrin de votre montre et pensez à les apporter également à votre horloger.
Chaque marque utilise ses outils propriétaire et souvent ses propres vis et systèmes verrouillés. Le secret de la longévité des bracelets, c’est encore de pouvoir les alterner avec d’autres (soit d’autres montres, soit changer les bracelets), en prenant soin de ranger les bracelets à l’abri de l’air et de la lumière lorsque vous ne les portez pas. Notre suggestion : porter un bracelet en cuir l’hiver, lorsqu’il fait moins chaud et qu’on transpire moins, et un bracelet métallique (or ou acier) l’été, lorsque vous vous baignez ou si vous voyagez.
Pour certains modèles, la réintroduction ces dernières années des bracelets NATO en nylon, colorés et pratiques, permet de nombreuses configurations et vous assure de pouvoir adapter votre bracelet à vos usages sans abîmer les plus prestigieux (certains bracelets valent plusieurs centaines d’euros).
En conclusion, il est recommandé de renouveler vos bracelets régulièrement.
