Adopter à son poignet une montre sous-marine n’est pas anodin.
Certes, elles possèdent des caractéristiques techniques propres à leur histoire, celle des pionniers de la plongée dans les années 1930, mais elles sont souvent imposantes avec leurs diamètres importants, et des bracelets résistants, plus grossiers que des bracelets de ville, avec des index massifs, pour assurer visibilité et lisibilité des indicateurs et cadrans.
Avant tout, une montre de plongée est donc un objet technique, conçu pour aider à la survie en milieu marin, plutôt qu’un accessoire simplement esthétique.
Et savez-vous pourquoi toutes les montres de plongée sont rondes ?
Parce que les carrées n’ont pas été optimisées pour l’étanchéité. Il convient en effet, c’est primordial, de s’assurer pour commencer que l’étanchéité à 200, voire 500 m est bien inscrite sur le fond du boîtier, qui, lui-même, doit être vissé (et la couronne également).
Plus il y a de protections sur ces parties sensibles, plus votre montre sera étanche. Ainsi, prenez garde aux poussoirs qui sont fréquemment une source de fuite dans le boîtier.
La présence d’une valve à hélium sur le boîtier, permettant de réguler la pression au fur et à mesure que vous descendez dans les profondeurs (ou que vous remontez), est une autre bonne garantie d’être en présence d’une véritable montre de plongée.
Elle est généralement située sur le côté du boîtier, quand elle n’est pas directement visible sous la couronne, et permet de dégazer l’hélium qui se serait infiltré dans le boîtier.
Parmi les qualités qui font une bonne plongeuse, figure bien entendu sa lisibilité.
Sous l’eau, où la luminosité est plus faible et le regard gêné par le masque, la buée, les reflets, c’est une condition de survie de pouvoir lire l’heure qu’il est et le temps de plongée (déjà effectué ou restant).
D’où l’importance de la lunette tournante unidirectionnelle dont la lecture doit être parfaite. Un verre anti reflet en saphir anti rayures est également requis pour des conditions optimales, c’est le plus résistant qui existe.
Il est également indispensable d’avoir des aiguilles fluorescentes, ainsi que des index du même tonneau. Ce sont des traitements apportés par du super-luminova, ou luminova, parmi les meilleures solutions techniques existantes.
Ensuite, et vous allez voir que ce n’est pas anodin !, plonger avec une montre mécanique veut également dire qu’il faut que le mécanisme soit irréprochable.
Idéalement, le calibre de votre plongeuse doit avoir reçu le label COSC (Contrôle officiel suisse des chronomètres), qui garantit qualité, fiabilité et longévité. Important lorsque l’on plonge à plusieurs mètres de profondeur et que les mécanismes sont soumis à une pression qui équivaut parfois à plusieurs fois celle de l’atmosphère à l’air libre.
Idéalement, votre montre doit respecter les normes NIHS 92-11 ou ISO 6425 qui offrent les meilleures garanties, toutes caractéristiques techniques confondues.
Last but not least, le détail qui fait toute la différence entre les montres de plongée et celles qui sont destinées à la décoration des apprentis explorateurs, le bracelet adaptable, qui permet de porter sa montre par-dessus la combinaison néoprène de plongée.
La rallonge, qu’elle soit en caoutchouc ou acier est indispensable. Il faut savoir également que du fait de la pression, sous l’eau le diamètre de votre poignet diminue. Mieux vaut donc choisir une montre qui s’ajuste avec précision et qui s’adapte aux conditions que vous lui imposez.
Pratique, vous avez dit pratique ?
